Sésame

Réveil 4h45, 40 min de bus pour aller à Niort, TGV8306 direction Paris. Après 2h20 de voyage,  Montparnasse, métro ligne 1, arrêt Clemenceau, Champs Élysées, il est 9h.
Commence alors la course d'orientation qui nous mènera dans une ruelle que nous devrons parcourir deux fois avant de remarquer le drapeau colombien au 3e étage d'un immeuble, grand portail en fer forgé, portes vitrées, tapis rouge dévalant l'escalier en pierre, nous gravissons les marches.
Consulat de Colombie en France - seul indice pour deviner ce qui se trouve derrière la porte de cet ancien appartement aux lustres massifs et aux moulures dorées.
Nous découvrons enfin la personne à laquelle nous avons eu affaire tant de fois par téléphone interposé : surprise, l'homme bedonnant ressemble plus à un belge qu'au Colombien que nous avions en tête.
Après nous être présentés, l'homme nous dis d'attendre, "vous êtes après la demoiselle là...". L'appartement est cossu, et les fauteuils de salle d'attente contrastent avec les plafonds décorés. Plafonds que nous aurons le temps d'admirer au cours de l'heure et demi d'attente qui nous mènera finalement dans le bureau du spécialiste ès visas.
Visiblement le stéréotype du fonctionnaire dans l'administration peut également se trouver à l'étranger, nous donnons les documents un à un, la constitution des dossiers étant interrompue par 2 appels où notre interlocuteur joue successivement le rôle de conseiller matrimoniale puis juridique.
Vient ensuite une petite montée d'adrénaline lorsqu'il nous annonce qu'il nous manque 1 document de l'EMN justifiant notre départ à l'étranger, avec traduction officielle apostillée, en résumé impossible à fournir dans les temps.
Heureusement le fonctionnaire nous dit qu'il en parlera à M. le Consul, mais que ce serait mieux si nous pouvions faxer le document.
Sortis du bureau et après avoir réglé les 40$ de frais, nous allons à l'ordinateur en libre service dans la salle d'attente pour envoyer un email à Valérie Kirion lui demandant de faxer ladite attestation.
Nous quittons le consulat en croisant les doigts pour que tout se passe bien...
Petite aprem dans l'agitation parisienne, déjeuner dans un restaurant italien au patron volubile et sympathique (à vrai dire la seule personne vraiment aimable rencontrée dans la journée), puis visite du palais de la découverte et retour dans la rue du consulat.
A nouveau : porte en fer, porte vitrée, escaliers, puis surprise : la porte du consulat est close !
Nous sonnons.
Aucune réponse.
Nouvelle sonnerie.
Des bruits de pas sur du parquet.
Puis après plusieurs secondes, l'homme de l'accueil nous ouvre, "attendez ici s'il vous plait"....
Heureusement pour nous, l'attente est moins longue que le matin, monsieur visa nous dit de venir dans son bureau, nous espérons que c'est bon.
Posés sur la table, nos passeports, page n°7 un magnifique auto-collant.
Republica de Colombia - VISA : Enfin nous l'avons !
Voila notre sésame pour la Colombie, nous fêtons ça le soir même avec Jorge qui nous accueille la nuit, Alejandro, Nicolas, Dina et d'autres Colombiens ainsi que Kevin. A nouveau beaucoup de marche dans Paris, un petite course d'orientation pour retrouver l'appart de Jorge, puis une courte nuit pour reprendre le métro le lendemain à 8H, direction Annemasse et les Alpes pour 1 semaine de vacances en famille.

Comments

[Marion]

ralala pas toujours simple d'obtenir des papiers ! c'est dans des moments pareil que malgré un peu d'exagération (peut être) nous pouvons penser au super sketch de coluche !

[corentin]

t tp beau victor!lol